Aujourd'hui j'ai envie de vous parler de
Leigh Brackett, ce fabuleux écrivain qui, malheureusement est un peu tombé aux oubliettes. Et pourtant vous la connaissez sûrement pour avoir déjà certains des films pour lesquels elle a travaillé en tant que scénariste :
Rio Bravo,
El Dorado,
le Grand Sommeil (avec Faulkner),
L'Empire contre Attaque*, vous connaissez ? Mais Brackett était aussi une merveilleuse conteuse, inspirée dans sa prime jeunesse par
Edgar Rice Burroughs et son
John Carter de Mars,
Robert Ervin Howard ou encore
C. L. Moore. On lui doit énormément de nouvelles parues dans les années 40-50 dans divers magazines comme
Planet Stories ou
Astounding Science Fiction, pour ne citer qu'eux, certaines de ces nouvelles écrites à quatre mains avec un certain
Ray Bradbury... Saviez-vous qu'elle était mariée à
Edmond Hamilton, grand inspirateur d'un certain George Lucas et dont ses films portent l'écho de romans comme
Les Rois des Etoiles, Hamilton que vous connaissez sûrement puisque papa d'un
Captain Future, plus connu sous nos latitudes sous le nom de
Capitaine Flam (personnage des années 40 quand même...) ? Mais je m'égare...
Alors voilà, si jamais vous avez l'occasion de tomber sur certains romans de la grande Leigh Brackett et qui appartiennent au Cycle de Skaith, mettant en scène
Eric John Stark, surnommé
N'Chaka l'Homme-Sans-Tribu, n'hésitez pas. C'est de l'aventure avec un grand A, du souffle, de l'épique, de la poussière, du mystère, une écriture simple qui va à l'essentiel, plaisante à lire, prête à être contée.
Ray Bradbury a dit un jour :
"Il n'y a qu'une Leigh Brackett et il n'y a qu'un Eric John Stark - et nul ne peut rivaliser avec eux".
Voici quelques images de couvertures de romans, on peut les trouver au dernières nouvelles assez facilement chez les bouquinistes.
Bonne lecture !
Ces trois derniers romans, qui forment le Cycle de Skaith, ont paru également fin des années 80 dans la collection Epées et Dragons, chez Albin Michel. Les couvertures de cette édition sont de Caza...
* Je voulais préciser que le nom de Brackett est souvent associé à ce film, à défaut puisque rien n'a été retenu du script écrit par Brackett et que Lucas ne la cite au générique que pour lui rendre un hommage - pour saluer sa carrière...